Il y a un an j’ai compris que mon sac pouvait être plus léger (je ne dis pas que j’y suis arrivé 😁mais j’y travaille). Cette année, vers La Romieu, j’ai compris que je pouvais ralentir un peu. Ce n’est pas parce que je suis en capacité d’aller vite que je dois aller vite. Aller vite pour quoi faire ? Je pense que le chemin nous invite plutôt à sortir des repaires spatio-temporels. A quoi bon savoir que nous sommes partis à telle heure et que nous avons fait tant de kilomètres ? De toute manière on sait où on doit aller et de toute manière en marchant on y arrivera quoi qu’il en soit…
Sur cette étape, pour la première fois depuis 5 ans, je me suis permis de VIVRE le chemin … comme il se présente, avec son lot d’imprévus : et nous avons aidé un groupe à presser des pommes 🍎 pour faire de jus, rien de plus … mais c’est un bon début 😁